Les prérogatives en termes de harcèlement sexuel et agissements sexistes en entreprise sont très clairs : le référent est surtout là pour permettre la prévention main dans la main avec l’employeur de façon à ce que ce soit réellement pris en compte dans l’entreprise. On attend de lui des mesures de prévention et de faire remonter les situations de harcèlement qui peuvent exister dans l’entreprise de manière à pouvoir y mettre un terme.

Le harcèlement sexuel ou agissement sexiste ne sont pas faciles à identifier

C’est pour cette raison que la formation de ce référent désigné parmi les membres du CSE est obligatoire.

Cette formation prévue par le Code du Travail se fait sur une journée et elle a pour but de permettre de comprendre parfaitement les notions qui se distinguent du harcèlement sexuel. Pour être plus clair, le harcèlement moral n’est pas du harcèlement sexuel mais les injures à caractère sexuel, l’agression est également pénalement répréhensible mais sous un autre texte. Ces notions n’ont pas la même définition, ne sont pas rattachées aux mêmes faits et ne sont pas condamnables de la même manière. Il est donc important que le référent puisse faire la distinction.

Ensuite, nous lui donnons les outils pour savoir quoi faire et quels sont ses moyens d’actions ; par qui il peut se faire accompagné (inspection du travail, médecine du travail, avocat, assistante sociale…) pour agir de façon très concrète et efficace. Au terme de la formation, nous proposons des quizz pour voir si les notions sont bien comprises et des cas pratiques pour se mettre en situation.

Les référents harcèlement sexuel sont protégés comme tout salarié pour ne pas être accusé de propagation.