L’amiante reste un enjeu sanitaire majeur sur les chantiers malgré son interdiction d’utilisation. Les fibres libérées lors de travaux de rénovation, démolition ou maintenance peuvent provoquer des maladies graves (mésothéliome, cancer du poumon). Pour protéger les intervenants, il faut combiner repérage, évaluation de l’empoussièrement, plans de prévention, protections individuelles et formation adaptée.
Pourquoi l’amiante représente toujours un risque aujourd’hui
Des matériaux contenant de l’amiante sont encore présents dans de nombreux bâtiments construits avant la fin des années 1990 (01/1997). En France, les autorités sanitaires et du travail continuent de surveiller l’exposition et d’encadrer les prélèvements et mesures en milieu professionnel. L’information officielle sur les risques et les modalités d’intervention est disponible sur le site du ministère de la Santé : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/batiments/article/exposition-a-l-amiante-et-risque-pour-la-sante. Santé et Autonomie
Données récentes et mesures de terrain
Les extractions et rapports récents montrent que des campagnes de mesures d’empoussièrement ont été réalisées et compilées pour la période 2012–2023 (source :SCOLA, INRS, juin 2024). Ces données permettent d’identifier les opérations les plus exposantes et d’ajuster les valeurs limites d’exposition et méthodes de protection.
Voir le rapport : https://travail-emploi.gouv.fr/sites/travail-emploi/files/2024-09/Mesures-exposition-amiante-META-Rapport-activite-2012-2023-Extraction-SCOLA-INRS-Juin-2024.pdf. Ministère du Travail et des Solidarités
Principes pratiques pour garantir la sécurité sur chantier
- Repérage et diagnostic amiante avant travaux
Avant toute intervention, réaliser un repérage exhaustif. Les repérages évitent les surprises et définissent les mesures de confinement. - Évaluation de l’empoussièrement et surveillance
Mesurer l’empoussièrement en fibres par litre pour comparer aux valeurs limites et pour valider l’efficacité des protections collectives et individuelles. L’INRS met à disposition des jeux de données et des méthodes pour l’interprétation des mesures. - Protections collectives en priorité
Isolation des zones de travail, confinement, ventilation contrôlée et postes de décontamination. Les protections collectives doivent être privilégiées avant de compter sur les protections individuelles (EPI). INRS+1 - Équipements de protection individuelle (EPI) et habilitation
Masques respiratoires filtrants (conformes aux assignations de protection), combinaisons jetables, systèmes de décontamination. La sélection des appareils respiratoires repose sur des essais et des facteurs de protection validés par l’INRS. - Formation et autorisation de travail
Les intervenants doivent être formés SS4 (risques, bonnes pratiques, décontamination) et, pour certaines opérations, titulaires d’une habilitation ou d’un permis interne. Formation soumise à Agréement SS3 (Désamiantage). La formation permet aussi d’assurer la traçabilité des expositions et la tenue des registres.
Chiffres clés
Pourquoi former vos équipes change tout
La prévention efficace exige des compétences concrètes : savoir repérer les matériaux amiantés, appliquer les méthodes de confinement, réaliser ou interpréter des mesures d’empoussièrement et utiliser correctement les EPI.
Au CEFIRC, nos parcours de formation sont conçus pour répondre à ces besoins opérationnels. Notamment en SS4 Ces formations s’appuient sur les recommandations de l’INRS, de la DGT et des rapports techniques cités plus haut afin d’assurer la conformité réglementaire et la protection réelle des intervenants.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour former vos équipes à la prévention des risques amiante et garantir la sécurité de vos chantiers.