Un incendie survient lorsque trois éléments sont réunis : la présence d’un combustible, d’un comburant et d’une source d’inflammation, souvent schématisé par le Triangle de feu.
Il s’agit en effet d’une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un comburant entraînée par l’énergie d’une source d’inflammation. Le combustible va alors dégager des gaz et/ou des vapeurs et les enflammer.

Alors que seulement 10% de cette énergie va être utilisée pour que l’incendie s’auto-entretienne, le reste est utilisé pour sa propagation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le déploiement d’un incendie est extrêmement rapide. D’autant plus que l’incendie se propage par 4 modes de transfert que sont la conduction (transfert de chaleur dans un même matériau), la convection (transfert de chaleur par mouvement ascendant de fumées et/ou gaz chauds), le rayonnement (transfert de chaleur aux matériaux proches du foyer par rayonnement électromagnétique) et le déplacement de substances déjà en combustion (projections d’escarbilles incandescentes, étincelles, écoulement d’un liquide enflammé…)

Les combustibles

Toutes matières, hormis celles et leurs composés inorganiques comme le sable, le ciment, le béton, les sels de sodium et de potassium (qui sont parfois utilisés pour leurs caractéristiques extinctrices), sont potentiellement combustibles puisqu’elles peuvent brûler. Elles concernent les matières solides bien entendu, mais aussi les liquides tels que les solvants pétroliers, l’essence, le vernis, le dégraissant ou encore l’huile et les gaz : gaz de ville (méthane), propane, butane, acétylène.

Les sources d’inflammation

On peut les trouver par un process en lui-même (flammes, surfaces chaudes…), par une manipulation ou une action particulière (meulage, soudure, travaux de maintenance…) et par une installation électrique (étincelle, surtension).
La présence de combustibles étant souvent inévitable car liée à la nature de l’activité ou du local, toutes les entreprises présentent des risques d’incendie dès lors qu’il y a présence de sources d’inflammation. La prévention des risques d’incendie doit intervenir le plus en amont possible, notamment au moment de la conception et de l’implantation des locaux ou de la mise en place d’un procédé de production. L’employeur doit tenir compte en premier lieu de la réglementation du code du travail et éventuellement d’autres réglementations en fonction du type d’établissement. Ainsi, il va devoir dans la mesure du possible, supprimer les causes de déclenchement d’un incendie, mettre en place des mesures techniques et organisationnelles visant à éliminer tout départ de feu et limiter sa propagation.

La classification des feux

Le feu est classé en fonction du type de combustibles :
Les feu de classe A concernent les incendies issus d’une oxydation d’éléments combustibles solides ; ceux de classe B, de combustibles liquides et solides liquéfiables (par exemple, les matières plastiques telles que le polyéthylène, le polystyrène, les graisses…). Les feux de classe C correspondent à ceux dont un combustible gazeux est présent et enfin les feux de classe D sont ceux qui émanent de métaux comme des limailles de fer, de la poudre d’aluminium, de magnésium, de sodium et de titane.

Le Cefirc vous propose toute l’année à Mourenx, ses formations incendie.